mercredi 30 novembre 2016

16:24

Pétition pour une enquête internationale sur les violences faites aux femmes à Djibouti #stopvioldjibouti

https://www.change.org/p/secr%C3%A9taire-g%C3%A9n%C3%A9ral-des-nations-unies-pour-une-enqu%C3%AAte-internationale-sur-les-violences-faites-aux-femmes-%C3%A0-djibouti

Les femmes djiboutiennes luttent depuis plus de 25 ans, contre les viols commis par l’armée djiboutienne dans le Nord et le Sud-Ouest du pays. Ces viols sont utilisés comme arme de guerre, portent atteinte à l’intégrité des femmes et à leur dignité humaine et traumatisent profondément les populations, particulièrement dans les zones pauvres et rurales. En mars 2016, toujours dans l’impunité la plus totale, des militaires djiboutiens ont violé des femmes.

Le 12 mai 2016, après deux grèves de la faim, le Comité des Femmes Djiboutiennes contre le Viol et l'Impunité (COFEDVI) avec Femmes solidaires et soutenu par de nombreuses autres associations au niveau européen, obtiennent une résolution du parlement européen 2016/2694(RSP) qui dénonce avec fermeté ces viols et invite les Nations Unies à enquêter sur les violences faites aux femmes à Djibouti. Contre l’impunité dont profitent les agresseurs, soutenons les femmes djiboutiennes en lutte pour la justice, le respect de leur intégrité et leur dignité.

vendredi 25 novembre 2016

17:37

Femmes migrantes : la double peine - Stop aux violences et aux discriminations contre les femmes migrantes !

Depuis 2015, l’Europe et la France doivent faire face à la détresse des populations qui fuient la guerre et la misère dans une crise migratoire sans précédent depuis la seconde guerre mondiale. Paradoxalement, elles sont mal accueillies. Jamais leurs mouvements n’ont été si entravés. À Calais, mais aussi lors de nos accompagnements à leurs côtés, nous avons constaté que les femmes migrantes souffrent particulièrement de cette hostilité des Etats et des sociétés : les discriminations et les violences physiques, psychologiques et sexuelles se cumulent contre elles et leurs voix sont rarement audibles.

De quoi sont coupables ces femmes ? D’avoir fui la guerre ou la misère, les violences ou les périls, traversant des milliers de kilomètres avec leurs enfants pendant plusieurs années ? De chercher à construire une vie pour elles ailleurs que là où elles sont nées ? Lorsqu’elles ne peuvent voyager légalement, les rackets des passeurs et les viols se multiplient. Elles sont au croisement des violences du patriarcat, du capitalisme et des populismes, notamment européens.

Quand enfin elles arrivent, on remet leur liberté en cause en leur refusant un statut autonome dans leurs demandes de papiers. En effet, lorsque les titres de séjour arrivent à leur terme, la possibilité de les faire renouveler dépend de la vie conjugale de ces femmes – même si leur conjoint est violent. Certaines sont victimes des accords bilatéraux de la France avec leur pays d'origine où elles demeurent notamment mineures à vie. Même l’accès à l’emploi, à un logement décent sont difficiles. Travailleuses pauvres et précaires, leurs droits sont facilement bafoués dans l’indifférence générale.

Depuis sa fondation, il y a plus de soixante-dix ans, Femmes solidaires, ONG bénéficiant d’un statut consultatif auprès des Nations unies, est du côté de toutes les femmes. Nul doute que l’extrême droite française tentera une fois encore d’opposer les femmes entre elles – des pauvres à d’autres pauvres, de celles qui travaillent à celles qui ne le peuvent, de celles qui ont un logement, des papiers à celles qui n’en ont pas. Nous refusons ce discours, ces divisions, fermement, fondamentalement.

Stop aux violences et aux discriminations faites aux femmes !

jeudi 10 novembre 2016

19:36

Les persécutions doivent cesser - Solidarité avec les femmes kurdes


La répression du gouvernement d’Erdogan contre les démocrates s’est encore durcie ces dernières semaines. Le peuple Kurde est pris pour cible une fois de plus par le dictateur. Les faits sont révoltants : plus de 123 personnes brûlées vives dans des sous-sols dont les corps (notamment des femmes et d’enfants) ont été laissés dans la rue après des exécutions publiques et ce afin de semer encore plus la terreur dans la population.

Alors que le monde entier reconnait la place que prend le mouvement kurde en première ligne de la lutte contre Daesh, le pouvoir turc stigmatise et harcele les populations kurdes en Turquie. Pas moins de 30 maires ont été destitué.e.s, 50 député.e.s ont vu leur immunité parlementaire levée et 12 d’entre eux et elles, dont les co-présidents Selehattin Demirtas et Figen Yuksekdag, ont été arrêté.e.s le 3 novembre dernier.

Ces agressions n’ont qu’un but : détruire les mouvements kurdes, victimes de la haine du gouvernement fascisant d’Erdogan.

Les femmes kurdes sont souvent citées en exemple pour leur engagement en termes d’égalité avec une parité stricte dans leurs instances électives et un travail de fond pour que leur révolution politique soit intimement liée avec une révolution sociale au sein de leurs propres structures. Leur lutte exemplaire contre les terroristes de Daesh fait d’elles une des lignes de front les plus importantes dans la lutte contre l’Etat Islamique. Aujourd’hui elles ont besoin de notre aide contre un gouvernement qui voudrait les voir disparaître.

L’Union Européenne et les Nations Unies doivent prendre leurs responsabilités pour que ces persécutions envers les démocrates turques cessent immédiatement et en particulier la repression contre le peuple kurde.

SOUTIEN TOTAL AUX FEMMES KURDES ET AU PEUPLE KURDE EN LUTTE POUR LA LIBERTE LA JUSTICE ET L’EGALITE !

vendredi 4 novembre 2016

17:36

Appel au rassemblement samedi 5 novembre devant le Consulat de Turquie à Lyon

Femmes solidaires du Rhône se joint aux organisations appelant au rassemblement à Lyon demain samedi 5 novembre à 14h devant le Consulat de Turquie, 87 rue de Sèze, 69006 Lyon.

Nous vous remercions de faire circuler cette information.